Malgré l’histoire tragique du Rwanda, le Tutsi et les Hutu, provoquant un génocide sans précédent en 1994, Kigali offrir à ses citoyens une vie remplie de quiétude, et bien-être et surtout d’harmonie sociale.
En quelques décennies, Kigali s’est transformée en une ville durable, urbaine, propre, moderne, et paisible. Selon les observateurs de la scène nationale et internationale, de la mutation de Kigali sur les projets de développement économique innovants et durables, il en était de même pour la stratégie de développement et d’urbanisation. de plein fouet dans le respect des objectifs de développement durable. La ville ambitionne également, à travers ses différents projets de développement, de favoriser une unité nationale forte pour la cohésion sociale de la capitale de Kigali. Avec cette allure charismatique de «ville propre», selon certains observateurs, Kigali a réussi à voler la vedette à Nairobi, capitale du Kenya, également connue pour sa propreté.
Kigali, la ville qui a rencontré la propreté aussi haute que ses collines
Ainsi, concernant la gestion des déchets, la ville est intraitable là-dessus car elle a mis en place un système de nettoyage mensuel auquel les habitants de plus de 16 ans prennent obligatoirement part. Sous le signe d’activités éco-citoyennes, la ville invite les personnes résidant dans un périmètre géographique donné à se réunir tous les derniers samedis du mois de 8h à 12H pour participer aux travaux communautaires :débroussaillement, nettoyage des rues et des canalisations, et creusée pour la récupération d’eau de pluies. Cette journée de nettoyage est appelée« Umuganda ». L’absence non justifiée à ces travaux communautaires est soumise à une peine d’amende de 5000 francs rwandais soient 8 dollars. La supervision et le suivi de ces travaux communautaires sont assurés par « le plus petit degré de l’administration, c’est-à-dire le village qui représente un ensemble de 10 maisons aussi bien en ville qu’à la campagne » (www.latribune.fr)
De ce fait, depuis 2016 (www.francetvinfo.fr), la ville de Kigali s’est lancée dans une dynamique de réglementation de la pollution liée aux transports en organisant mensuellement une journée sans voiture à l’aune des autres capitales européennes comme Paris qui ont pu l’expérimenter. Cette mesure de limitation du trafic routier, comme vous le savez sans doute, permet de répondre efficacement aux enjeux liés au changement climatique, et par la même occasion, favoriser la préservation de l’environnement et la santé des populations.
Grâce à cette stratégie d’assainissement, de gestion des déchets et de réduction de l’émission carbone, la ville de Kigali a su se bâtir l’image d’une ville qui prend en main son développement dans une logique de durabilité.
Une ville durable et moderne qui fait rêver
Dans une optique de promotion de la paix et d’une unification harmonieuse du territoire, les infrastructures sanitaires sont installées de façon à être accessibles facilement aux différentes couches sociales, de même que les infrastructures routières qui favorisent la mobilité des populations et la communication entre les quartiers défavorisés et les quartiers aisés.
Tous ces efforts sont récompensés par des titres honorifiques délivrés par des institutions internationales comme l’ONU Habitat qui en 2008,selon www.classeinternationale.com, reconnait Kigali comme « meilleure capitale mondiale ». Ce titres’inscrit dans une logique d’encourager et de récompenser les actions d’urbanisation durable développées par la ville.
In fine, même si certains observateurs dénoncent la « main de fer » avec laquelle les actions sont menées pour inciter les populations à participer sous peine de mesures coercitives aux projets de la ville, il faut reconnaître à juste titre la volonté particulièrement déterminante et l’ambition sans demi-mesure de développer remarquablement Kigali, accompagnées d’une discipline sans faille. Une chose est sûre, Kigali représente un modèle à suivre pour les pays africains. Je suis convaincue qu’avec la même discipline, la même détermination et surtout le même degré d’ambition, les autres capitales africaines peuvent réussir ce pari d’un développement durable basé sur une équité, une éthique sociale et une viabilité faisant dialoguer tour à tour l’économie, le social et l’environnement.
« La volonté guide notre ambition » NAK